1. Le Xinjiang ou Sin-kiang (en ouïghour : ?????? Shinjang ; en chinois : ?? ; pinyin : X?nji?ng ; Wade : Hsin-chiang ; EFEO : Hin-kiang ; littéralement : « nouvelle frontière »), officiellement la Région autonome ouïghoure du Xinjiang, appelé également Turkestan oriental, est une des cinq régions autonomes de la République populaire de Chine, au statut particulier, comme la Mongolie-Intérieure ou le Tibet. Situé à son extrême ouest, il s'étend sur 1 660 001 km2 et occupe un sixième du territoire chinois. Le Xinjiang possède une frontière commune avec huit pays, la Mongolie, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, l'Afghanistan, le Pakistan, et l'Inde. Sa capitale est Ouroumtsi (Ürümqi).
2. Elle correspond à la Dzoungarie Mongole et au Turkestan chinois, ou Région autonome ouïghoure du Xinjiang. Avant sa conquête par Tang Taizong au VIIIe siècle, les chinois la nommaient Xiyu (territoires de l'Ouest) . Elle est contenue dans ce que les européens appelaient la Tartarie chinoise, notamment après les conquêtes de la dynastie Qing.
3. Le Xinjiang (du chinois : ?? ; pinyin : X?nji?ng ; Wade : Hsin-chiang ; EFEO : Hin-kiang ; litt. « nouvelles frontières »), ou Sin-kiang (translittéré en ouïghour en écriture arabe : ?????? translittération latine, Chinjang), officiellement la Région autonome ouïghoure du Xinjiang, est une des cinq régions autonomes de la République populaire de Chine.
4. La région autonome ouïghoure du Xinjiang est une région autonome de la république populaire de Chine qui fut créée par le gouvernement chinois le 1er octobre 1955 pour remplacer la province de Xinjiang. Après l'entrée de l'armée populaire de libération en 1949, la république du Turkestan oriental (1944-1949), qui occupait trois districts du nord de la province, fut supprimée. Depuis cette date, des organisations séparatistes ouïghoures se sont succédé au Xinjiang, réclamant l'indépendance de ce qu'elles nomment le Turkestan oriental ou Ouïghourstan. C'est ainsi que de nombreux troubles ont éclaté dans la région entre la population ouïghoure et le gouvernement chinois ; ce dernier refusant toute velléité indépendantiste et menant depuis 1955 une politique de sinisation du Xinjiang qui s'est accélérée dans les années 1990.