1. (Par analogie) Ouvrage analogue par la pensée, par le style, mais écrits en prose.
Les poèmes en prose de Baudelaire.
2. Ouvrage de littérature en vers.
Mais pour d'autres, quelle angoisse ! et quelle injustice ! Les sentiments les plus nobles, les sujets les plus naturellement poétiques, les rythmes travaillés, les rimes recherchées, tout cela pour aboutir à cet enfant mort-né, pleuré de personne, qu'est un poème sans poésie.
(Georges Pompidou, Anthologie de la poésie française, Librairie Hachette, 1961)
Mais rien ne peut empêcher qu'un poème dénué de poésie soit plus que mort, intolérable.
(Georges Pompidou, Anthologie de la poésie française, Librairie Hachette, 1961)
Devant le roi et sa suite guerrière (truste, Gefolschaft), le scalde déclame son poème qui s'envole d'une bataille peuplée d'êtres fantastiques et qui s'adapte aux structures sociales et mentales du groupe : [?].
(Patrick Louth, La civilisation des Germains et des Vikings, Genève : éd. Famot, 1976, p.243)
3. (Littéraire) Variante orthographique de poème.
Personne n'a payé aussi cher que Tristan Corbière une douzaine de poëmes qui demeureront ; chaque vers, il se l'est arraché à lui-même, tout vif, tout chaud, en grimaçant de douleur [?]
(Alexandre Arnoux, Une âme et pas de violon? Tristan Corbière, Bernard Grasset, 1930)
Vers extraits d'un poëme d'amour
(Raoul Gineste, Vers extraits d'un poëme d'amour, in Le Parnasse contemporain, III)
4. (Archaïque, orthographe d'avant 1835) Variante de poème.
Le poëme d'où sont tirés ces vers peut être lu avec plaisir, mais la décence défend de le nommer.
(Edward Gibbon, Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain, tome 4, 1819, p. 110)
5. Un poème est un texte de poésie.