1. Un coureur des bois ou coureur de bois était, comme le voyageur, un aventurier directement impliqué dans la traite des fourrures avec les Amérindiens. Il opérait durant le XVIIe siècle en Amérique du Nord coloniale, mais, à l'opposé du voyageur, il ne possédait pas de permis de traite émis par le roi de France.
2. (Histoire) Personne qui couvre de grandes distances à pied dans la forêt pour recueillir des pelleteries (peaux d'animaux) des Amérindiens afin de revenir ensuite les vendre aux Européens dans une colonie américaine, et spécialement en Nouvelle-France.
Il permet de plus aux Iroquois d'attaquer et de piller les coureurs des bois qui ne possèdent par de permis de traite.
(Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec, vol. 1, « Des origines à 1791 », 2013, pp. 229-230.)
3. Un coureur des bois était un entrepreneur indépendant Français-Canadien qui voyageait dans la Nouvelle France et l'Amérique du Nord, entre les XVIIe et XVIIIe siècles. Ils s'aventuraient dans les endroits non peuplés (les bois), la plupart du temps pour échanger avec les Amérindiens : échanger différents objets venant d'Europe contre des fourrures. Ils apprennent les pratiques d'échange des Amérindiens.