1. Fils d'un(e) cousin(e) germain(e) du père ou de la mère d'une personne. Ils sont donc issus de deux cousin(e)s germain(e)s différent(e)s.
Le Fo des Indiens eut pour père un éléphant qui daigna faire un enfant à une princesse indienne, laquelle accoucha du dieu Fo par le côté gauche. Cette princesse était la propre soeur d'un empereur des Indes : donc Fo était le neveu de l'empereur; et les petit-fils de l'éléphant et du monarque étaient cousins issus de germain ; donc, selon les lois de l'État, la race de l'empereur étant éteinte, ce sont les descendants de Téléphant qui doivent succéder.
(Voltaire, ?uvres complètes de Voltaire, tome 18, p. 242)
J'allais précisément le dire ; on dit : frère ou soeur au second degré, dvaïourodnoï brate, pour cousin ou cousine germaine ; frère ou soeur au troisième degré, traïourodnoï brate, pour cousin ou cousine issus de germain. Et c'est ainsi qu'en syriaque on appelait frères les cousins de Notre-Seigneur.
(Comtesse de Ségur, Évangile d'une grand'mère, 1865)
2. Fille d'un(e) cousin(e) germain(e) du père ou de la mère d'une personne. Ils sont donc issus de deux cousin(e)s germain(e)s différent(e)s.
3. Fils du cousin ou de la cousine.
Ils rappelaient leur tendresse pour le petit-cousin Chevassu. Comme ils l'avaient aimé !
(Émile Zola, Son Excellence Eugène Rougon, chapitre VIII, 1878)
En attendant, le colonel se promenait avec sa fille sur la Canebière, lorsque le patron l'aborda pour lui demander la permission de prendre à son bord un de ses parents, c'est-à-dire le petit-cousin du parrain de son fils aîné, lequel retournant en Corse, son pays natal, pour affaires pressantes, ne pouvait trouver de navire pour le passer.
(Prosper Mérimée, Colomba, 1841)
4. Fille du cousin ou de la cousine.