1. (Péjoratif) Qui écriture ; qui tient de l'écrit bureaucratique.
Dans cette nouvelle salle [?] se rectifiera cet épouvantable amas de lois écriturières, qui sont tous les péchés politiques, et qui ne se concilieront jamais avec cette liberté que j'idolâtre et que je conçois.
(Louis Sébastien Mercier, Le Nouveau Paris, vol.4, 1800, p. 14)
La basse robe qui avocasse ou grifonne dans ces tribunaux est immense, plus rapace que tous nos Normands et plus écriturière que n'étoient feu nos procureurs au parlement qui faisoient des ventres aux requêtes.
(Chantreau, Voyage dans les trois royaumes d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande, fait en 1788 & 1789, 1792, p. 244)
2. Celui qui écriture.
Les droits d'auteur s'encaissaient avec une précision rothschildienne qui faisait baver de concupiscence toute une jalouse populace d'écrituriers du même acabit qui n'avaient pas eu cette plantureuse idée et qui résolurent aussitôt de s'acharner aux mêmes exploits.
(Léon Bloy, Le Salut par les Juifs , Joseph Victorion et Cie, 1906)
Lundi, nous avons aux Lettres réglé son compte à une écriturière fatigante et inlassable, qui venait de nous régaler d'un plat de sa jeunesse, réchauffé sans avertir le chaland.
(Claude-Michel Cluny, L'Invention du temps : Années de sable : journal littéraire - 1963-1967, Différence, 2002, p. 283)
3. (Péjoratif) Relatif à une écriture excessive et inutilement complexe, typique de la bureaucratie.
Dans cette nouvelle salle [...] se rectifiera cet épouvantable amas de lois écriturières, qui sont tous les péchés politiques, et qui ne se concilieront jamais avec cette liberté que j'idolâtre et que je conçois.
4. Personne qui écrit, généralement dans un contexte professionnel ou littéraire.
Les droits d'auteur s'encaissaient avec une précision rothschildienne qui faisait baver de concupiscence toute une jalouse populace d'écrituriers du même acabit qui n'avaient pas eu cette plantureuse idée et qui résolurent aussitôt de s'acharner aux mêmes exploits.