1. Action d'inhumer. ? Note : Il se dit surtout dans la langue administrative.
Un lieu consacré aux inhumations.
Aucune inhumation ne doit être faite sans une autorisation de l'officier de l'état civil.
Dans la même tombe, les deux modes de sépulture sont représentés, l'inhumation et la crémation.
(Michel Kaplan & ?Nicolas Richer, Le monde grec, Éditions Bréal, 1995, p.35)
2. L'enterrement ou inhumation est un rite funéraire pratiqué dans la majorité des cultures, consistant pour l'essentiel à l'enfouissement d'un cadavre, ou d'un cercueil le contenant, dans le sol ou dans un caveau aménagé dans le sol. Il est pratiqué dans les jours qui suivent le décès avec la participation des parents, amis et relations du défunt, après certains rites dans un lieu de culte ou en dehors, dans un lieu généralement public, le cimetière, selon le rituel de la religion du défunt.
3. Action d'ensevelir.
(Figuré) ? L'application de la loi de 1904 fut suspendue en 1914. Elle est toujours en sommeil. L'ensevelissement s'est étendu à la loi de 1901.
(Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
L'ensevelissement des morts.
4. La Mise au tombeau est le dernier épisode de la Passion du Christ, devenu un sujet de l'iconographie chrétienne. Les représentations de cet événement se fondent sur les récits de la mort du Christ dans les évangiles de Jean (19, 38-42), Luc (23, 50-55), Marc (15, 43.49) et Mathieu (27, 55-61), ainsi que dans les évangiles apocryphes. La Mise au tombeau est particulièrement populaire dans les Mystères de la Passion du Christ et la sculpture religieuse européenne des XVe et XVIe siècles. On trouve également de nombreux exemples de ce thème artistique dans l'art de la Contre-Réforme ; elle est présente dans l'art populaire avec les représentations du Chemin de croix.