1. (Vieilli) Qui est élégant ; qui se pique d'être à la mode.
Avec son inséparable ami, Paul Hervieu, il me représentait ce que la littérature a, s'il se peut dire, de plus fashionable et élégant.
(Léon Barracand, Chez Charavay dans Souvenirs d'un homme de lettres, Revue des Deux Mondes, 1er septembre 1937)
En 1772 , la fortune du père de Méhul était dans une prospérité plus que satisfaisante ; ce brave homme possédait un petit cabaret assez fashionable pour y recevoir quelques officiers du régiment suisse de Salis , en garnison à Givet.
(Castil-Blaze, Étienne Nicolas Méhul, dans la Revue de Paris, 1834, vol. 1, p. 22)
Il est à la mode d'aller à Rome et à Naples ; la Sicile n'est pas encore fashionable.
(Philarète Chasles, Une bonne fortune dans Contes bruns, A. Guyot, 1832)
2. (Vieilli) (Par substantivation) Personne qui suit la mode, fashionista.
Il te sied bien de faire le fashionable (que le diable soit des mots anglais !) quand tu ne peux pas payer ton tailleur !
(Alfred de Musset, Il ne faut jurer de rien, 1836, acte I, scène 1)
Son costume avait ce caractère de recherche et de propreté qui distingue les fashionables de la prude Angleterre.
(Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, La Femme de trente ans)
3. Désuet. Se dit de ce qui est élégant ou conforme à la mode.
En 1772, la fortune du père de Méhul était dans une prospérité plus que satisfaisante ; ce brave homme possédait un petit cabaret assez fashionable pour y recevoir quelques officiers du régiment suisse de Salis, en garnison à Givet.
4. Désuet. Qui est conforme à la mode, ou qui la suit avec attention.
Il te sied bien de faire le fashionable (que le diable soit des mots anglais !) quand tu ne peux pas payer ton tailleur !