1. (Médecine) Bandage compressif utilisé pour immobiliser une articulation, en particulier dans le cas d'une entorse.
2. (Anglicisme) (Médecine) Bandage compressif utilisé pour immobiliser une articulation, en particulier dans le cas d'une entorse.
3. Air de musique qui accompagnait cette danse.
Jouer une gaillarde.
4. La gaillarde est une danse de couple à trois temps (en mesure 3/2, 3/8 ou 6/8) apparue en Lombardie vers 1480. Face à la solennelle basse danse, elle gagne rapidement du terrain et devient une danse de bal très appréciée au XVIe siècle, suivant ordinairement la pavane dans les suites de danses.
5. Ancienne danse au mouvement animé.
L'espece de danse que l'on appeloit gaillarde au seizieme siecle, & que quelques Auteurs prétendent avoir été aussi nommée romanesque, parce que la premiere gaillarde passa de Rome en France, ne portoit ce nom, qui semble caractériser la gaieté, que par comparaison avec la pavane & les autres basses danses en usage auparavant; car les gaillardes de ce temps ne nous paroîtroient pas aujourd'hui bien vives & bien plaisantes.
(Mélanges tirés d'une grande bibliothèque, V.15?, 1782, p.195)
6. (Imprimerie) Caractère d'imprimerie, d'un corps de huit points ou à peu près, intermédiaire entre le petit texte et le petit romain.
7. (Botanique) Nom de diverses plantes de la famille des astéracées
Jolie plante estivale, la gaillarde vivace produit des fleurs ressemblant un peu à celles de la marguerite.
(www.rustica.fr, 2015.)
La gaillarde est une vivace proposant une belle floraison, originale et généreuse. Durant tout l'été cette fleur propose des couleurs chaudes et vives ce qui en fait une plante très décorative.
(www.jardiner-malin.fr, 2015.)
8. Ancienne danse au mouvement animé.
Le chevalier d'Achon ordonna au jeune prisonnier de danser une gaillarde; il obéit, et dansa avec tant de grâces, qu'il fut applaudi et caressé par la compagnie.
(Jacques-Antoine Dulaure, Singularités historiques, contenant : ce que l'histoire de Paris et de ses environs offre de plus piquant et de plus extraordinaire, 1825.)
L'espece de danse que l'on appeloit gaillarde au seizieme siecle, & que quelques Auteurs prétendent avoir été aussi nommée romanesque, parce que la premiere gaillarde passa de Rome en France, ne portoit ce nom, qui semble caractériser la gaieté, que par comparaison avec la pavane & les autres basses danses en usage auparavant; car les gaillardes de ce temps ne nous paroîtroient pas aujourd'hui bien vives & bien plaisantes.
(Mélanges tirés d'une grande bibliothèque, V.15?, 1782, p.195)
9. (Imprimerie) Taille d'une fonte de caractère d'imprimerie, d'un corps de huit points ou à peu près, intermédiaire entre le petit texte et le petit romain.
Le tarif du prix d'impression est fixé (x) centimes par ligne de trente-quatre lettres, caractère gaillarde, [?] et (x) centimes par lignes de quarante-cinq lettres et au dessus
(M. Brayer, Procédure administrative des bureaux de police à l'usage des Préfectures, 1866.)
S'il a, par exemple, pour un reste de page un vide de six lignes de nompareille à remplir, il faura qu'il peut y substituer ou quatre lignes de cadrats de gaillarde, ou trois de cicéro, ou deux de gros-romain, ou une seule de trismégiste: alors il remplit son blanc avec autant de promptitude que de facilité.
(Jacques Lacombe, Arts et métiers mécaniques, 1782.)
10. Substantivement, par ellipse, pour une mouche gaillarde, un grain de beauté factice placé sur le nez.
suivant elle, il n'y avoit que neuf sortes de mouches en 1764: La passionnée, au coin de l'oeil; la majestueuse, presque au milieu du front; l'enjouée, sur le bord de la fossette que forme la joue quand on rit; la galante, au milieu de la joue; la baiseuse, au coin de la bouche; la gaillarde, sur le nez; la coquette, sur les lèvres; la discrète, au-dessous de la lèvre inférieure, vers le menton; la recéleuse, sur un bouton.
(Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, 1859.)
A soixante ans, Fanny de Beauharnois se permettoit encore la galante, la gaillarde et la baiseuse.
(Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, 1859 .)
11. (Par analogie) Être robuste, avoir une bonne condition physique, sembler fort pour animal et employé de façon populaire pour une personne.
(Populaire) « Votre enfant à vous, il est bien bâti.
Le cheval de trait de mon grand père semble bien bâti.
