1. Mauvaise orthographe de manoeuvres.
2. Ensemble de manoeuvres plus ou moins blâmables pour arriver à un but.
Les agissements d'un individu, d'un parti.
Agissements suspects, frauduleux.
3. Chaque discipline scientifique possède ses « évolutions modernes » : invention du calcul infinitésimal, découverte de la génétique, apparition de la relativité (restreinte ou générale) et de la physique quantique. Elles sont souvent aujourd'hui décrites comme des « révolutions ».
4. Aptitude d'un organisme à accomplir certains mouvements. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
5. La motilité est un terme de la biologie qui réfère à la capacité de se déplacer spontanément ou par réaction à des stimuli et activement, en consommant de l'énergie lors du processus. La plupart des animaux sont motiles, mais le terme s'applique à des organismes unicellulaires ou multicellulaires simples, ainsi qu'à certains mécanismes de débit des fluides dans les organes multicellulaires, en plus de la locomotion animale. Les animaux marins motiles sont communément appelés nectons.
6. Faculté physiologique d'une partie d'un être vivant (pattes, ailes, muscles, cellules?) à se mouvoir.
Et si, à son avis, Febvre ne venait qu'après Thiron, ou Delaunay qu'après Coquelin, la soudaine motilité que Coquelin perdant la rigidité de la pierre, contractait dans mon esprit pour y passer au deuxième rang, et l'agilité miraculeuse, la féconde animation dont se voyait doté Delaunay pour reculer au quatrième, rendait la sensation du fleurissement et de la vie à mon cerveau assoupli et fertilisé.
(Marcel Proust, Du côté de chez Swann, in À la recherche du temps perdu, t. I, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1987, p. 73)
La motilité mandibulaire est définie par l'ampleur qu'a la machoire à s'ouvrir.
7. Un prisonnier politique est une personne emprisonnée pour des motifs politiques, c'est-à-dire pour s'être opposés par des actions (violentes ou non) au pouvoir en place (autoritaire ou moins) de leur pays (internationalement reconnu ou non) et qu'il ne faut pas confondre avec un prisonnier d'opinion, emprisonné non pour avoir agi, mais pour avoir simplement exprimé ses opinions ou convictions. Le motif politique est lui-même l'objet d'évaluations subjectives pour chaque situation.