1. Rester inactif ou immobile.
D'après les conclusions de ce rapport, des détournements de fonds avaient lieu dans mon service, autant dire sous mon nez, et ce depuis quatre ans. Je ne pouvais pas rester les bras croisés : il fallait que je mette les choses au clair et que les coupables soient jugés.
2. (Figuré) Être oisif, rester à ne rien faire.
3. Ne rien faire, se tourner les pouces.
Si c'est pas une honte de se rouler les pouces, comme ça, toute la journée ! Tu ne pourrais pas faire quelque chose de tes mains, non ?
(René Morato, La Tubéreuse, Éditions L'Harmattan, 2009)
Il n'y a rien à faire dans cette société, les employés se roulent les pouces toute la journée.
4. Ne pas se défendre.
Chemin faisant l'émeute triomphait sans combattre. On désarmait les troupes qui se laissaient faire, et on protégeait leur retraite.
(Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
5. (France) (Argot) Fainéanter, ne rien faire.
Je tire de sa somnolence le caporal de garde très occupé à coincer la bulle sur un lit de camp.
(Claude Rosalès, Journal d'un rappelé d'Algérie : mai-novembre 1956, 200 jours entre Alger et Djelfa, page 37, 2008, L'Harmattan)
6. [verb] (idiomatic) To be idle when action is needed, perhaps because of fear, ignorance, complacency, indecisiveness, or dislike of the person(s) or situation.
7. [verb] (idiomatic) To take a break; to pause or relax briefly.
8. Arriver dans une situation où un outil ou un véhicule ne fonctionne plus par manque de carburant où à cause de batteries vides, ou encore doit être réparé.
9. Forme pronominale de détraquer.
10. (Pronominal) Perdre sa régularité dans son fonctionnement.
Et dans ce rire acharné, grandissant, dans ce rire pareil à un réveille-matin qui se détraque, j'entendis ces mots, coupés de roulades sonores et de fusées sifflantes : [?].
(Octave Mirbeau, Le colporteur,)
11. Être dans un tel état de vétusté, de délabrement qu'il en tombe de temps en temps quelque partie, en parlant d'un édifice.
A Pont-du-Château même, la plupart des maisons réparées et bien entretenues sont celles où logent ces ouvriers ; beaucoup d'autres se délabrent, tombent en ruine.
(Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)