1. De Mercure.
Miel mercurial, miel tiré de la mercuriale.
2. Où il y a des habitants.
Un pays fort peuplé, une province, une ville fort peuplée.
3. Qui est gai, riant.
De volumineux autobus arrivent, chargés à craquer : leur toit est même garni de paysans hilares assis en rang, à la place des marchandises, comme sur une impériale.
(Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
4. Forme emphatique pour signifier une grande hilarité.
J'étais mort de rire à la fin du spectacle !
5. Un Lolcat ou LOLCAT est une image combinant une photographie d'un chat, avec une légende humoristique et dans un anglais écorché - un dialecte qui est appelé « Kitty Pidgin », « lolspeak », ou Lolcat. Le terme « lolcat » est un mot composé des lemmes « LOL » (laughing out loud, pouvant se traduire par mort de rire) et « cat » (chat),. Le mot est francisé en « lolchat » ou « lol chat ».
6. (Familier) Qui excite la risée ; qui est d'un ridicule achevé.
Là, c'est à mourir de rire. On dirait un gros chien bouffi, gonflé à bloc... prêt à éclater. Une montgolfière poilue.
(Francine Ruel, Des graffiti à suivre, La Courte échelle, 2005, p.54)
7. Qui fait rire, qui excite à l'hilarité.
Gaz hilarant, protoxyde d'azote, qui produit une sorte d'excitation.
8. Qui fait rire ; qui excite à l'hilarité.
Je ne perds aucune occasion de me délecter des saillies tragi-comiques de son journal étonnant qui ? littéralement - colle au cul de l'époque, et ne manque aucune hilarante compromission avec la modernité, [?].
(François-Xavier Ajavon, Comment se libérer de ce foutu... Libé !, sur RING : News, culture & société (www.surlering.com), le 27 mars 2010)
9. (Familier) Hilarant.
C'est absolument poilant.
10. (Vieilli) Qui porte à l'hilarité.
C'est par goût pour ces beaux clowns qui pleurent sous leur farine exhilarante que vous me verrez sourire aux instants les plus graves. (René Boylesve, Sainte-Marie-des-Fleurs, chap. II.)
Gaz exhilarant.
11. En état d'ébriété.
Rien ne me désole plus que ces gens qui, au moment de goûter un grand vin, exigent de « manger un truc » : c'est une insulte à la nourriture et plus encore à la boisson. « Sinon, je deviens pompette », bredouillent-ils, aggravant leur cas.
(Amélie Nothomb, Pétronille, Albin Michel, Paris, 2014, p. 8)
Ils sont pompette, disaient les gens, ils ont bu.
(Michel Deguy, Poésie, 2005)
J'ai bu deux coupes de champagne, je suis pompette.
Un sourire permanent de bon roi d'Yvetot légèrement pompette, une main à demi dépliée flottant, comme l'aileron d'un requin, à côté de sa poitrine, et qu'il laissait presser indistinctement par ses vieux amis et par les inconnus qu'on lui présentait, lui permettaient, sans avoir à faire un seul geste ni à interrompre sa tournée débonnaire, fainéante et royale, de satisfaire à l'empressement de tous, en murmurant seulement : « Bonsoir, mon bon », « bonsoir mon cher ami », « charmé monsieur Bloch », « bonsoir Argencourt », et près de moi, qui fus le plus favorisé quand il eut entendu mon nom : « Bonsoir, mon petit voisin, comment va votre père ? Quel brave homme ! »
(Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, tome 3, Le Côté de Guermantes, 1920?21)