Proche du verre dans la mesure où elle atteint une apparence « vitreuse », la faïence égyptienne est, selon David Grose « un matériau constitué de poudre de quartz couvert d'une couche vraiment vitreuse ». Annie Caubet et Geneviève Pierrat-Bonnefois indiquent que le terme « faïences, au pluriel indéfini, désigne depuis longtemps dans la littérature archéologique un matériau composite fait d'un corps de quartz fondu et couvert d'une glaçure », selon elles « les faïences exploitent des matières brutes peu coûteuses (sable, chaux, minerais métalliques) dont la mise en oeuvre exige des compétences techniques de haut niveau ». La couleur bleu était obtenue par l'application d'une fritte, composée de silice contenue dans les Sables et les quartz, d'un silicate de cuivre, de natron ou de cendres de végétaux, et de chaux, contenant du calcium, permettant de réduire la température de fusion,.