1. L'islamophobie se définit comme une « hostilité envers l'islam et les musulmans ». De création récente, la définition de ce mot varie suivant les milieux et les périodes. De nombreuses divergences quant à son origine existent, et certains y voient une manipulation sémantique visant à empêcher toute critique de l'islam. La presse française ou étrangère, ainsi que des institutions et des organisations internationales de lutte contre les discriminations, utilisent le terme pour désigner un phénomène de stigmatisation sociétal à l'encontre des musulmans.
2. Ensemble de jugements négatifs à l'encontre de l'islam, voire des personnes de confession musulmane.
Forgé par les intégristes iraniens à la fin des années 70 pour contrer les féministes américaines, le terme d'« islamophobie », calqué sur celui de xénophobie, a pour but de faire de l'islam un objet intouchable sous peine d'être accusé de racisme. Cette création, digne des propagandes totalitaires, entretient une confusion délibérée entre une religion, système de piété spécifique, et les fidèles de toutes origines qui y adhèrent.
(Pascal Bruckner, L'invention de l'« islamophobie », dans Libération du mardi 23 novembre 2010)
Le mot « islamophobie » a été pensé par les islamistes pour piéger le débat et détourner l'antiracisme au profit de leur lutte contre le blasphème. Il est urgent de ne plus l'employer pour combattre à nouveau le racisme et non la critique laïque de l'islam.
(Caroline Fourest & Fiammetta Venner, Islamophobie ?, dans ProChoix n°26-27, Automne-Hiver 2003)
L'islamophobie n'a donc pas de raison d'être dans l'Afrique occidentale, où l'islamophilie, dans le sens d'une préférence accordée aux Musulmans, créerait d'autre part un sentiment de méfiance parmi les populations non musulmanes, qui se trouvent être les plus nombreuses.
(Maurice Delafosse, L'état actuel de l'islam dans l'Afrique occidentale française, article paru dans La revue du monde musulman, volume XI [mai 1910] ; Ernest Leroux éditeur, Paris, 1910, page 53.)
Une fois écartée la légende de l'invention du terme islamophobie par les mollahs iraniens (il a en fait été inventé par les orientalistes en 1910), on réalise que l'enjeu central est finalement celui de sa définition et de ses usages.
(Marwan Mohammed, « ''Le problème musulman'' sert le mythe de l'homogénéité nationale » in Le courrier de l'Atlas de septembre 2013)
3. L'islamophobie se définit étymologiquement comme la peur ou la crainte de l'islam, mais le sens a été déplacé vers la notion d'une « hostilité envers l'islam et les musulmans ». La définition de ce mot, né dans la première moitié du XXe siècle, varie suivant les milieux et les périodes. De nombreuses divergences quant à son origine existent, et certains y voient une manipulation sémantique visant à empêcher toute critique de l'islam. La presse francophone, ainsi que des institutions et des organisations internationales de lutte contre les discriminations, utilisent le terme pour désigner un phénomène sociétal de stigmatisation à l'encontre des musulmans.
4. L'islamophobie est un terme polysémique qui se définit étymologiquement comme la peur irrationnelle ou la crainte de l'islam, mais dont le sens peut aussi désigner la notion d'une « hostilité envers l'islam et les musulmans », sans qu'un consensus ne soit aujourd'hui dégagé.
5. L'islamophobie est la peur, le rejet ou la haine de l'islam ou des musulmans en général, en particulier quand ils sont considéré comme une force géopolitique ou une source de terrorisme. La signification du terme continue à être débattue.
6. Le terme « islamophobie » désigne l'hostilité envers l'islam et les musulmans. Sa définition demeure objet de débats, le terme, selon ses opposants, visant à empêcher toute critique de l'islam,.
7. L' islamophobie est un terme polysémique qui se définit étymologiquement comme la peur ou la crainte de l'islam, mais dont le sens peut aussi désigner la notion d'une hostilité envers l'islam ou les musulmans, sans qu'un consensus ne soit aujourd'hui dégagé.