1. (Antiquité romaine) Nom donné à ceux qui avaient exercé la charge de préteur pendant un an, et plus tard à ceux qui dirigeaient les provinces avec l'autorité de préteur.
Si trop de proconsuls et de propréteurs ne demandaient qu'à fermer les yeux sur les méfaits de ces derniers, sauf à recevoir de leur tolérance le juste prix, d'autres essayèrent d'y mettre obstacle.
(Gustave Bloch, La République romaine, Flammarion, 1913)
2. Un propréteur est le nom donné à ceux qui ont exercé la charge de préteur pendant un an, et plus tard à ceux qui dirigent les provinces avec l'autorité de préteur. Il s'agit d'une prorogation de leur pouvoir, c'est une promagistrature.
3. (Archaïsme) Variante orthographique de propréteur.
Or les Romains non contens de deux victoires ?i ?anglantes ?ur les Gaulois Grecs changerent me?mes la forme de leur gouuernem?t: & au heu qu'ils auoient e?té de tout temps regis par de rois, ils leur donnerent des tetrarques c'e?t à dire, quatre gouuerneurs, qui commandoient chacun en ?a tetrarchie ou quartier : le?quels furent depuis reduits à trois,?& en ?uite à deux,?& puis encore à vn ?eul?: & en fin tout ce qu'ils tenoient de païs fut reduit en vne prouin ce auec la Lycaonie (??elon Dion?) par Cæ?ar Augu?te : & la premier gouuerneur fut Lollius propræteur.
(Scipion Dupleix, Memoires des Gavles, depvis le Delvge Ivsqves, 1627)
4. On appelle propréteur celui qui a exercé la charge de préteur pendant un an, et plus tard, celui qui dirige les provinces avec l'autorité de préteur. Il s'agit d'une prorogation de son pouvoir, c'est une promagistrature.
5. Titre accordé dans la Rome antique à ceux ayant servi comme préteur pendant un an et, ultérieurement, à ceux gouvernant les provinces avec l'autorité de préteur.
Si trop de proconsuls et de propréteurs ne demandaient qu'à fermer les yeux sur les méfaits de ces derniers, sauf à recevoir de leur tolérance le juste prix, d'autres essayèrent d'y mettre obstacle.