1. Le Mouvement perpétuel est le deuxième recueil de poèmes publié, en 1926, par Louis Aragon. Après Feu de joie, qui appartenait plutôt à l'esthétique du mouvement dada, Louis Aragon s'inscrit pleinement dans l'esthétique surréaliste promue depuis 1924 par André Breton dans son Manifeste du surréalisme.
2. (Physique) Mouvement qui, une fois déclenché, se continuerait toujours de lui-même, en produisant un travail, et sans jamais exiger un renouvellement de force motrice.
« Le mouvement perpétuel est impossible : il faut se tenir loin de ceux qui le trouvent. »Cet aphorisme incisif et précis est de Joseph Bertrand ; il devrait être écrit sur les murs des bureaux de brevets, car il détournerait peut-être certains inventeurs de la poursuite d'une vaine chimère.
(Aimé Witz, Le mouvement perpétuel de deuxième espèce, dans La Revue scientifique, 2e sem. 1910)
3. Le mouvement perpétuel désigne l'idée d'un mouvement (généralement périodique), au sein d'un système, capable de durer indéfiniment sans apport extérieur d'énergie ou de matière, ni transformation irréversible du système.
4. [noun] The motion of some hypothetical device that continues forever with no obvious input of energy in violation of the laws of thermodynamics.