1. En Bretagne, subdivision de la paroisse.
la paroisse de Ploemeur, c'est-à-dire sur la frairie ou trève de Saint-Phelan
(Bulletin mensuel de la société polymathique du Morbihan, Vannes, M. Jégou, 1867)
2. (Vieilli) Lieu habité et cultivé, quartier.
Exemple manquant. ([SERVER/w/index.php?title=Tr%C3%A8ve&action=edit Ajouter])
3. Une trève (trev, treo ou tre, en breton) est, en Bretagne, une succursale de paroisse, subdivision rendue nécessaire par l'éloignement du lieu de culte paroissial. Ce terme religieux a, en toponymie, le sens de quartier. L'habitant d'une trève est un trévien (trevad ou trevian, en breton).
4. En guerre, une interruption des hostilités.
Depuis le cessez-le-feu d'août 2014, Israël a ouvert le feu contre la bande de Gaza en « au moins 696 occasions », a déclaré le 11 septembre 2015 Tobias Ellwood, vice-secrétaire d'État aux Affaires étrangères et au Commonwealth, qui citait des chiffres en provenance de l'agence des Nations unies.
De la trêve au cessez-le-feu, jusqu'à la paix ? Courrier International Nº 804 du 30 mars au 5 avril 2006.
5. Un cessez-le-feu ou une trêve est l'arrêt ou la suspension des hostilités en période de guerre. Il s'agit d'un accord bilatéral, le plus souvent négocié et signé par des représentants d'au moins deux parties en conflit mais parfois d'une décision unilatérale proclamée par un des protagonistes, en particulier lorsque les négociations ne peuvent que difficilement se tenir ou en l'attente de celles-ci.
6. L'expression de paix armée provient de la doctrine selon laquelle la force militaire est la première ou la principale garantie pour maintenir la paix. En anglais, l'expression équivalente est Peace through strength. En latin : Si vis pacem, para bellum (si tu veux la paix, prépare la guerre), qui a donné son nom au Luger Parabellum. Selon le contexte d'emploi, l'expression peut aussi bien renvoyer à la paix mondiale pour les chantres du pacifisme qu'à un emploi dans le registre de la menace considérée selon les vues militaristes. Cette doctrine constitue la justification la plus importante pour maintenir des armées puissantes, et sert également en tant que motivation fondatrice de la doctrine de la guerre froide nommée « Destruction mutuelle assurée ».