En mai 1987 parait le premier numéro de Justice League qui voit le renouveau du groupe. Sous l'impulsion du responsable éditorial Andrew Helfer, les scénaristes Keith Giffen et J.M. DeMatteis injectent une forte dose d'humour, qui se caractérise par la présence de nouveaux membres comme le duo Blue Beetle-Booster Gold ou un Green Lantern caractériel, Guy Gardner. Un ton sitcom se fait jour, marqué par la prépondérance de dialogues comiques et l'accent mis sur les interactions entre les personnages plutôt que sur les menaces auxquelles doit faire face l'équipe. Cette ambiance est renforcée par le dessin du jeune artiste Kevin Maguire dont les personnages aux expressions faciales réalistes servent à merveille la nouvelle direction de la série. Il sera suivi en cela par plusieurs de ses successeurs comme Mike McKone, Adam Hughes ou Chris Wozniak. Durant ce temps, le titre est renommé deux fois. Au numéro 7 ( novembre 1987 ) , il devient Justice League International , établissant l'affiliation à l'ONU de l'équipe avant de devenir Justice League America au numéro 26 ( mai 1989 ) , permettant la création d'une revue soeur, Justice League Europe. Le duo Giffen/DeMatteis quitte le magazine au #60 ( mars 1992 ) , laissant la place au scénariste et dessinateur Dan Jurgens. Son court passage sera marqué par l'implication de la Justice League dans la saga Death of Superman qui voit la mort du célèbre héros kryptonien. Au #78 ( août 1993 ) , le scénariste Dan Vado prend la relève, accompagné des dessinateurs Mike Collins, Kevin West et Mark Campos. Cette période verra une lente et durable dégradation de la bande que le remplacement de Vado par Gerard Jones et l'adjonction du dessinateur Chuck Wojtkiewicz au #93 ( novembre 1994 ) ne parviendra pas à endiguer. La série s'arrête au numéro 113 d'août 1996 dans l'indifférence du lectorat.