2. (Médecine) Intervention chirurgicale permettant de pratiquer une ouverture dans le tympan pour évacuer du liquide.
La myringotomie (incision du tympan) doit être préférée à la paracentèse (piqûre du tympan), mais les deux méthodes sont moins efficaces que l'antibiothérapie. La myringotomie n'a par ailleurs aucun effet sur la persistance ou non des sérosités après l'infection.
(P. H. Van de Heyning, F. Mestdagh, J. Claes, H. Valcke, Otite moyenne et sinusite, in Pédiatrie ? Capita Selecta, Garant, Louvain, Belgique, 1996)
L'enquête « 3 jours d'anesthésie en France », réalisée en 1996, a montré que l'ambulatoire représentait 27 % des anesthésies. En chirurgie ORL, 89 % des adénoïdectomies et des myringotomies étaient réalisées en ambulatoire. L'amygdalectomie ne représentait que 5 % des actes opératoires ORL réalisés ainsi.
(Jean-Louis Bourgain, ?Myriam Cathelin, ?Anne-Marie Cros, Anesthésie-réanimation en chirurgie de la tête et du cou, tome I : Anesthésie-réanimation en chirurgie oto-rhino-laryngologique et maxillo-faciale, Éditions Arnette, Rueil-Malmaison, France, 2003)
La myringotomie permet d'effectuer des prélèvements dans la bulle tympanique lorsque le tympan est intact.
(Richard-G. Harvey, Joseph Harari, Agnès J. Delauche, Pathologie de l'oreille du chien et du chat?, 2002, ISBN 2294006615, p. 76)
3. Intervention chirurgicale consistant à inciser le tympan pour drainer un liquide accumulé.
L'enquête « 3 jours d'anesthésie en France », réalisée en 1996, a montré que l'ambulatoire représentait 27 % des anesthésies. En chirurgie ORL, 89 % des adénoïdectomies et des myringotomies étaient réalisées en ambulatoire. L'amygdalectomie ne représentait que 5 % des actes opératoires ORL réalisés ainsi.