1. (Désuet) Après avoir espéré de grands avantages ou s'être cru dans une brillante position, se retrouver dans l'état où l'on était avant.
On m'élit roi, mon peuple m'aime ; Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant :Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même ;Je suis gros Jean comme devant.
(Jean de la Fontaine, La Laitière et le Pot au lait, 1672)
2. Forme pronominale de raviser.
3. Exprimer des doutes sur quelque chose.
Vos accusations déguisées ne me plaisent pas. Oseriez-vous mettre en doute ma parole ?
4. [verb] (idiomatic) To start again; to scrap a previous idea or plan and try again from the beginning.
5. Douter ; mettre en cause.
Au Maroc, remettre en cause la marocanité du Sahara occidental est passible de prison.
(Léa-Lisa Westerhoff, Maroc : le sahara s'embrase, dans Libération (journal) du 10 novembre 2010)
D'ailleurs, j'ai tort de parler de preuves et de contre-preuves. Jamais les exégètes ne remettent en cause ou ne discutent ce que la tradition suppose concernant la langue originale des Évangiles : pour eux, globalement, la question ne se pose même pas.
(Bernard Dubourg, L'invention de Jésus, tome I, « L'hébreu du Nouveau Testament », Paris, Éditions Gallimard, 1987, p. 18)
6. Douter ; mettre en cause.
[?] on écrit toujours de la même façon sur le plaisir du Prophète et la virginité d'Aïsha. Aucun commentateur n'a remis en cause ses prédécesseurs.
(Houria Abdelouahed, Opprimer, c'est sacré, Télérama n°3460, mai 2016)
Au Maroc, remettre en cause la marocanité du Sahara occidental est passible de prison.
(Léa-Lisa Westerhoff, Maroc : le sahara s'embrase, dans Libération (journal) du 10 novembre 2010)
Dans un premier temps, ce fut celui-ci qui ne voulait rien entendre, estimant qu'après la « Marche verte », la maroquinité du Sahara occidental ne pouvait plus être remise en cause.
(Assane Seck, Sénégal émergence d'une démocratie moderne 1945-2005 : Un itinéraire politique, Karthala, 2005, p.104)
D'ailleurs, j'ai tort de parler de preuves et de contre-preuves. Jamais les exégètes ne remettent en cause ou ne discutent ce que la tradition suppose concernant la langue originale des Évangiles : pour eux, globalement, la question ne se pose même pas.
(Bernard Dubourg, L'invention de Jésus, tome I, « L'hébreu du Nouveau Testament », Paris, Éditions Gallimard, 1987, p. 18)
7. Arrêter ce que l'on faisait pour le refaire complètement.
8. Ignorer les vielles rengaines dans le but de reconstruire une relation.