1. Pratique de certaines ethnies, le plus souvent associée à l'excision, qui consiste en l'avivement des petites lèvres et leur suture, pour rétrécir l'entrée du vagin. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
2. (Chirurgie) Mutilation génitale féminine consistant en la suture de la majeure partie des grandes ou des petites lèvres de la vulve, ne laissant qu'une petite ouverture pour que l'urine et les menstruations puissent s'écouler.
Dans ce district éthiopien, 93% des femmes ont du subir, le jour d'après leur naissance, dans des conditions d'hygiène effroyables, une infibulation.
(Pierre Cochez ? Françoise Sivignon (Présidente de Médecins du Monde) - Panser les plaies du monde ? Journal La Croix, page 25, 17 mars 2016)
3. L'infibulation (dérivé de fibule, agrafe) est la suture de la majeure partie des grandes ou des petites lèvres de la vulve, ne laissant qu'une petite ouverture pour que l'urine et les menstruations puissent s'écouler. Elle est habituellement pratiquée sur une adolescente prépubère dans le but de lui empêcher tout rapport sexuel vaginal.
4. (Chirurgie, Gynécologie) Pratique mutilatoire consistant en la suture partielle ou totale des lèvres de la vulve chez la femme, ne ménageant qu'une étroite ouverture pour le passage de l'urine et du sang menstruel.
Dans ce district éthiopien, 93% des femmes ont du subir, le jour d'après leur naissance, dans des conditions d'hygiène effroyables, une infibulation.
5. (Rare) Modification corporelle masculine impliquant le placement d'un anneau à travers un prépuce préalablement percé.
L'infibulation pour les garçons se fait en tirant le prépuce en avant ; on le perce et on le traverse par un gros fil que l'on y laisse jusqu'à ce que les cicatrices des trous soient faites ; alors on substitue au fil un anneau assez grand qui doit rester en place aussi longtemps qu'il plaît à celui qui a ordonné l'opération, et quelquefois toute la vie.