1. Gagner de quoi vivre, notamment en travaillant.
Pas de nuit qui ne s'achevât sans esclandre et c'est là qu'un matin, dépêché par le journal où je gagnais ma vie, j'aperçus sur un froid carrelage une fille assassinée.
(Francis Carco, L'Amour vénal, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, p. 11)
Parfois la liquidation des comptes frisait les moyens violents. C'était toujours un démêlé fort prolixe et souvent pénible, mais à notre époque de progrès on ne gagne pas sa vie sans batailler.
(H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 46 de l'éd. de 1921)
À votre tour comprenez le sauvage, qui vint à Paris comme boursier, et gagna sa vie à enseigner la Libre Pensée.
(Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, p. 174)
[?] et si le bon sens n'a jamais proféré cette absurdité monstrueuse qu'il n'y a pas de sot métier, il est bien forcé de reconnaître qu'un métier, si sot soit-il, on est bien forcé de l'exercer pour gagner sa vie, quand on n'en a pas d'autre.
(Franc-Nohain [Maurice Étienne Legrand], Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
Selon une autre version, Isaac aurait habité un port de mer où il gagnait péniblement sa vie comme arrimeur.
(Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)