1. (Moins courant) Variante orthographique de chéloniomancie.
La chéloniomancie (ou chélonomancie, selon les auteurs) est la divination pratiquée à l'aide d'écailles de tortues préalablement inscrites et dont on interprétait les craquelures à la chaleur du feu.
(Fu Wang, Propos d'un ermite (Qianfu Lun), Éditions du Cerf, Paris, 1992 (traduction d'Ivan P. Kamenarovi?)))
2. Divination par les écailles de tortue.
Supposons qu'une personne s'adonne à la chéloniomancie et à l'achilléomancie, pratique la divination en incisant pour rien une carapace de tortue et en tirant sans raison les brins d'achillée, elle se moque du ciel et de la terre et obtient cependant des craquelures et des nombres. Cela signifie-t-il que ciel et terre répondent de manière incohérente ?
(Agnès Chalier, Des idées critiques en Chine ancienne, Éditions L'Harmattan, 1999)
Tandis que la chéloniomancie et l'achilléomancie disparaissent en tant que telles à la fin de l'Antiquité, l'oniromancie perdure et conserve sa place au sein des autres mantiques.
(Marc Kalinowski, Divination et société dans la Chine médiévale, 2003)
3. La chéloniomancie (du grec moderne : ??????, translittération : khel?'nê, tortue, et ???????, translit. manteía, divination, parfois écrit chélonomancie est l'art de la divination pratiquée par l'écriture de caractères pictographiques sur les os et écailles de tortues dans la Chine antique. C'est une forme de scapulomancie, et l'une des premières formes connue d'écriture chinoise, que l'on appelle de ce fait, l'écriture ossécaille.
4. Variante orthographique de chéloniomancie, une pratique divinatoire utilisant des écailles de tortue chauffées pour interpréter les craquelures.
La chéloniomancie (ou chélonomancie, selon les auteurs) est la divination pratiquée à l'aide d'écailles de tortues préalablement inscrites et dont on interprétait les craquelures à la chaleur du feu.