Le cadre : il y a l'extérieur et l'intérieur. Dehors, la nature se déchaîne, mutile et tue : les arbres sont amputés (3), le lac bouleversé (4). Dedans, règnent le silence et le froid (8) et (15). Y attend un homme dont on ne saura rien, sinon ce qui pourra être déduit de ses laconiques paroles. Le coeur battant (5), il entend Porphyria qui, telle une ombre furtive et discrète (« elle se glisse à l'intérieur » ( [she] glided in) (6), ouvre la porte qu'elle referme bien vite, empêchant d'entrer la furie des éléments (7). De ce domicile sans âme, calmement, par sa bienfaisance naturelle, elle fait très vite un cocon de bien-être (8-11). Les gestes sont simples, logiques et méticuleux : les vêtements trempés (11-13), le feu qui luit, la chaleur d'un foyer.