1. (Médecine) (Pharmacie) (Vieilli) (Désuet) Électuaire purgatif, universel à base de séné et de rhubarbe.
Plus, dudit jour, un bon clystère détersif, composé avec catholicon double, rhubarbe, miel rosat, et autres, suivant l'ordonnance, pour balayer, laver et nettoyer le bas-ventre de monsieur, trente sols. (Molière; « Le Malade imaginaire. » Acte I, scène 1.)
2. Le Catholicon est le premier dictionnaire trilingue du monde (breton, français, latin). Il a été rédigé par Jehan Lagadeuc en 1464 et imprimé en 1499 à Tréguier. Il s'agit aussi du premier dictionnaire breton et du premier dictionnaire français.
3. Le Catholicon (du grec ?????????, « universel »), incunable rédigé en breton, français et latin, est le premier dictionnaire de breton et le premier dictionnaire de français. C'est aussi le premier ouvrage trilingue paru en Occident. Ses six mille entrées furent rédigées en 1464 par Jehan Lagadeuc, clerc né au manoir de Mézedern dans le Trégor, et imprimées par Jehan Calvez le 5 novembre 1499 à Tréguier sur une initiative de maître Auffret Quoatqueveran, chanoine du diocèse de Tréguier.
4. Catholicon ou katholikon est un mot provenant du grec moderne (?????????) qui désigne la principale église ou le principal bâtiment d'une église d'un monastère de l'Église orthodoxe. Dans un évêché, on parle plutôt de katholiki ekklesia.
5. Le Summa grammaticalis quae vocatur Catholicon ou Catholicon est un dictionnaire latin écrit en 1286 par le dominicain italien Giovanni Balbi, dit Jean de Gênes ou Johannes Januensis de Balbis. Il contient certaines informations encyclopédiques et une grammaire latine. Il est utilisé durant le Moyen Âge dans l'interpretation de la Bible, sous forme de manuscrit?; c'est aussi un des premiers livres à être imprimé avec la nouvelle technologie de Johannes Gutenberg en 1460.
6. Le Catholicon (du grec ?????????, universel) est le premier dictionnaire trilingue rédigé en breton, français et latin. Il est ainsi l'un des premiers dictionnaires de breton et de français [28]. Ses six mille entrées furent rédigées en 1464 par Jehan Lagadeuc et imprimées par Jehan Calvez le 5 novembre 1499 à Tréguier à l'initiative de Maître Auffret Quoatqueveran, chanoine de Tréguier.
7. (Médecine, Pharmacie) Préparation médicamenteuse purgative de l'époque, à base de séné et de rhubarbe, considérée comme remède universel.
Plus, dudit jour, un bon clystère détersif, composé avec catholicon double, rhubarbe, miel rosat, et autres, suivant l'ordonnance, pour balayer, laver et nettoyer le bas-ventre de monsieur, trente sols.