1. (Droit du travail) Accord par lequel une personne, le salarié, s'engage à fournir un travail sous la conduite et la direction d'une autre, l'employeur, en échange d'une rémunération, le salaire.
L'idée de clause résolutoire n'est pas non plus étrangère à la rupture des contrats de travail conclus avec un couple de travailleurs.
(Bernard Teyssié, La négociation du contrat de travail, 2004)
Le législateur définit le contrat de travail comme le contrat par lequel un travailleur s'engage contre rémunération à fournir un travail sous l'autorité d'un employeur (art. 2, 3, 4, 5 loi du 3 juillet 1978).
(Viviane Vannes, Le contrat de travail : aspects théoriques et pratiques, 2013)
2. En droit français, le contrat de travail est un contrat de droit privé dont la jurisprudence donne la définition suivante : « convention par laquelle une personne physique s'engage à mettre son activité à la disposition d'une autre personne, physique ou morale, sous la subordination de laquelle elle se place, moyennant une rémunération », ce qui permet de distinguer le salarié du travailleur indépendant.
3. [noun] (legal) A category of contract used in labor law to attribute right and responsibilities between parties to a bargain.
4. Le contrat de travail est un type de contrat par lequel une personne ( l'employé ) s'engage à effectuer un travail pour un autre ( l'employeur ) moyennant une rémunération. En fonction des systèmes juridiques la notion de contrat ne recouvre pas exactement les mêmes choses. Dans les grands systèmes de droit contemporains, René David et Camille Jauffret-Spinosi distinguaient la famille romano-germanique, la « common law », les droits socialistes ( il s'agissait essentiellement du droit de l'ex-URSS ) , les droits africains et malgaches, le droit chinois, le droit indien, le droit japonais et le droit musulman. Par ailleurs, le contrat de travail, impliquant un rapport entre un salarié et un employeur, est très tributaire des « habitus » sociologiques des différents pays.