1. (Linguistique) Façon de parler propre à la langue allemande.
2. (Par extension) (Linguistique) Façon de parler empruntées à la langue allemande et transportées dans une autre langue.
Cet ouvrage est plein de germanismes.
3. (Plus rare) (Histoire) Manières, façons, comportement des anciens Germains.
J'ai eu occasion de la restreindre pour la chevalerie, qui n'est pas et ne saurait être musulmane par son origine, mais qui est chrétienne et germanique ; le christianisme et le germanisme forment, selon moi, la chaîne et la trame de ce tissu ; les Arabes y ont ajouté la broderie.
(Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, tome 19, 1839)
4. (Politique) Nationalisme allemand, pangermanisme.
Le slavisme russe et le germanisme prussien auront peine à ne pas se heurter, mais leur choc peut tarder longtemps.
(Anatole Leroy-Beaulieu, ?La France, la Russie et l'Europe, Ligaran, 2015)
Dès mon séjour à Vienne [?] j'ai vu dans leur méconnaissance l'une des causes principales de l'effondrement d'un mouvement qui, à mon avis, était naguère destiné à prendre le sort du germanisme entre ses mains.
(Adolf Hitler, Mon combat, traduction intégrale de Mein Kampf par J. Gaudefroy-Demombynes et A. Calmettes, Nouvelles Éditions Latines, 1934, p. 112)
5. (Linguistique) Expression ou construction spécifique à l'allemand, ou adoptée par une autre langue sous son influence.
Les premières sont écrites dans le langage de Nimègue, flamand mêlé de quelques germanismes.
6. (Histoire) Coutumes et comportements caractéristiques des peuples germains anciens.
J'ai eu occasion de la restreindre pour la chevalerie, qui n'est pas et ne saurait être musulmane par son origine, mais qui est chrétienne et germanique ; le christianisme et le germanisme forment, selon moi, la chaîne et la trame de ce tissu ; les Arabes y ont ajouté la broderie.
7. (Politique) Mouvement nationaliste prônant l'unité ou la suprématie culturelle allemande.
Cette guerre qui fut un affrontement entre « le germanisme et l'esprit universel conçu par la France », a mis en jeu non pas la victoire d'une nation sur une autre, mais la civilisation elle-même.