1. Médecin ignorant et hâbleur.
On était enclin déjà, je pense, à juger la qualité et la compétence d'un médecin par le prix qu'il fait payer : plus il prend cher, et plus il doit être savant. Ce critérium s'applique encore davantage aux médicastres, aux voyantes et aux charlatans.
(Revue de Saintonge & d'Aunis, 1908, vol.28, p.90)
De même qu'une lèpre, l'avidité du siècle ravageait l'Église, courbait des moines sur des inventaires et des factures, transformait les supérieurs en des confiseurs et des médicastres, les frères lais et les convers, en de vulgaires emballeurs et de bas potards.
(Joris-Karl Huysmans, À rebours, 1884)
2. Un guérisseur , dit aussi médicastre , est une personne, généralement dépourvue de diplôme médical, qui soigne, en dehors de l'exercice légal scientifique de la médecine, par des moyens empiriques ou magiques, en vertu de dons particuliers supposés ou à l'aide de recettes personnelles. Il désigne aussi un saint guérisseur.
3. Médecin peu compétent et prétentieux.
De même qu'une lèpre, l'avidité du siècle ravageait l'Église, courbait des moines sur des inventaires et des factures, transformait les supérieurs en des confiseurs et des médicastres, les frères lais et les convers, en de vulgaires emballeurs et de bas potards.