1. Accroissement de terrain qui se fait insensiblement à l'un des bords d'une rivière, ou qui a lieu lorsque la rivière s'en retire, et qu'elle prend son cours d'un autre côté.
Les marnes bleues qui constituent le substratum des alluvions avec des faciès sensiblement identiques, d'Épineau-Ies-Voves à Appoigny, méritent de retenir l'attention au point de vue stratigraphique.
(Bulletin du Muséum national d'histoire naturelle, Imprimerie nationale, 1954, p.298)
Le caractère essentiel de l?alluvion, c?est de s?être formé successivement et imperceptiblement.
(Jean Bouffard, Traité du domaine, 1977)
Les sols lourds (texture très fine) et rouges, appelés par les paysans hamri, se trouvent principalement sur les alluvions de l'Amirien et du Soltanien.
(Les Cahiers de la recherche agronomique, Institut national de la recherche agronomique, 1969, n° 26-30, p.39)
Les terres provenant du défrichement des prairies, les terres d'alluvion fumées et travaillées depuis long-temps, sont très-propres à la culture des betteraves.
(Jean-Antoine Chaptal, Mémoire sur le sucre de betterave, Mémoires de l'Académie des sciences, Tome 1, 1818 (pp. 347-388))
2. Une alluvion (du latin alluvio (ad- et luere), « inondation ») est un dépôt de débris (sédiments), tels du sable, de la vase, de l'argile, des galets, du limon ou des graviers, transportés par de l'eau courante. Les alluvions peuvent se déposer dans le lit du cours d'eau ou s'accumuler au point de rupture de pente.
3. Relatif à, ou constitué par, des alluvions.
De Franchevelle à Ormoiches, la Lanterne coule du S.-E. au N.-W. à travers une vaste plaine alluviale limitée au S. par une ligne de collines de 320 mètres d'altitude moyenne, [?].
(Gustave Malcuit, Contributions à l'étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d'édition du Nord, 1929, p. 7)
Aux latitudes tempérées de l'hémisphère nord, les milieux alluviaux sont significativement plus riches en lianes arborescentes que dans les forêts non alluviales, à dynamisme sylvigénétique plus lent.
(Annik Schnitzler & Patricia Heuzé, Les lianes des forêts inondées d'Europe, dans Écosystèmes forestiers des Caraïbes, Karthala, 2009, p.646)
Un autre relief, dépassant d'une dizaine de mètres le plancher alluvial, [?], a été interprété comme un reliquat morainique frontal ennoyé par les alluvions par Chardonnet (1938), ?.
(Sylvain Coutterand et Gérard Nicoud, Les stades de retrait du glacier de l'Arve entre le verrou de Cluses et l'ombilic de Chamonix.(Vallée de l'Arve, Haute-Savoie), Quaternaire, 16, (2), 2005, p. 85-94.)
4. Une alluvion ( du latin alluvio ( ad- et luere ) , « inondation » ) est un dépôt sédimentaire constitué de matériaux solides tels du sable, de la vase, de l'argile, des galets, du limon et des graviers, transportés par les eaux d'un cours d'eau, le plus souvent intermittent, sur une plaine inondable, un delta, une plage ou autre équivalent , , .
5. Accumulation progressive de sédiments le long des rives d'une rivière, résultant du processus naturel de dépôt par l'eau, souvent observable lors du retrait ou du changement de cours de la rivière.
Le caractère essentiel de l?alluvion, c?est de s?être formé successivement et imperceptiblement.