1. Pourvoir de qualités. ? Note : Il ne se dit qu'en parlant des avantages qu'on reçoit de la providence, de la nature.
La seconde nommée Noubosse
[?] mais la nature, qui plaisante parfois en lâchant de ces créations falottes, l'a douée d'une taille de tambour-major.
(Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
Un séraphin, une fée, qui s'étaient enamourés naguère l'un de l'autre au chevet d'une jeune mourante, qu'elle avait douée à sa naissance de toutes les grâces des vierges.
(Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
2. (Désuet) Attribuer des qualités, avantages, défauts ou désagréments.
Comme la cinquième ouvrait la bouche pour parler, l'on entendit dans la cheminée un bruit comme d'une grosse pierre qui tomberait du haut d'un clocher, et Carabosse parut toute barbouillée de suie, criant à tue-tête : « Je doue cette petite créature de guignon guignonnant. Jusqu'à l'âge de vingt ans.
3. (Rare) Être doté par la providence ou la nature de certaines qualités.
Un séraphin, une fée, qui s'étaient enamourés naguère l'un de l'autre au chevet d'une jeune mourante, qu'elle avait douée à sa naissance de toutes les grâces des vierges.