1. (Jadis) Portion d'un repas de fête que l'on réservait aux indigents qui pouvaient la mendier.
2. Au soir du 24 décembre, avant la messe de minuit, c'est lou gros soupà , le gros souper (repas maigre composé de légumes et de poissons). Avant de s'attabler, on procède à quelques préparatifs. D'abord, on étale trois nappes (allusion à la Sainte-Trinité) de taille décroissante : une pour le « gros souper », une pour le repas du jour de Noël, le lendemain midi ? repas composé de viandes ?, et enfin la dernière pour le soir du 25 où les restes trôneront sur la table. Sur ces nappes, on déposera les blés ou les lentilles de la Sainte-Barbe, une branche de houx pour apporter le bonheur (mais surtout pas de gui), ainsi que trois bougies. Le pain, posé à l'endroit, sera coupé en trois : la part du pauvre , la part des convives et la part fétiche qu'on conservera dans une armoire. Il ne faudra donc pas oublier de mettre un couvert de plus : le couvert du pauvre. Pauvre, en niçois, désigne celui qui est décédé (on se souvient de tous les défunts de la famille avec qui l'on avait fêté Noël autrefois) mais ce peut être aussi un mendiant qui passe et demande l'aumône (dans les villages c'est encore, de nos jours, un voisin qui vit seul). La part du pauvre est une survivance de la manne que les Romains offraient à leurs ancêtres.
3. (Programmation informatique) (Anglicisme) Synonyme de extrait de code.
4. (Internet) (Anglicisme) Petit texte descriptif affiché sous le titre des pages web trouvées par les moteurs de recherche.
Toutes ces situations entraînent les moteurs à sélectionner des morceaux de textes choisis au sein de la page web pour afficher un snippet jugé comme pertinent.
(Mathieu Chartier, Guide du référencement Web, First Interactive, 2013, page 189)
5. (Journalisme) Court article qui est séparé des autres par deux filets.