1. Se soustraire à quelque chose volontairement ou non, y échapper, l'éviter.
Il a réussi à couper à la corvée de chiottes pour la troisième fois.
2. Partie inférieure la plus proche de la base.
3. (Architecture) Tout le fût d'une colonne, de la base au chapiteau.
4. (Figuré) (Familier) S'en aller, s'évader, s'enfuir.
5. (Familier) Atténuation de foutre le camp, s'en aller, partir, se tirer.
Tout le monde a fichu le camp en un rien de temps.
Fiche le camp d'ici !
6. (Familier) Tomber en ruine.
Dans cette maison, tout fiche le camp!
7. S'enfuir.
[?] ; puis le voyant mort, car vous le tuâtes du coup, vous prîtes la fuite sur le cheval qu'il vous avait donné.
(Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. III)
J'avais pu juger plus d'une fois de ces dispositions, en voyant les femmes et les enfants prendre la fuite à l'aspect du Tartare, et nos hôtes lui refuser impitoyablement toute nourriture, de peur que, selon l'ancienne coutume turque, il ne partît sans les payer.
(Jérôme-Adolphe Blanqui, Voyage en Bulgarie 1841, chapitre VI - 1845)
8. S'exempter soi-même de quelque chose.
A partir de quinze ou seize ans tous s'émancipaient et se dispensaient de cette corvée ennuyeuse. (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
9. (Figuré) Quitter une salle en sortant par la porte.
Au bout d'une demi-heure, on lui a finalement demandé de prendre la porte.
10. Se retirer, s'échapper, s'évader à propos d'un lieu où l'on est et où l'on a quelque chose à craindre.
L'affaire tournant mal, il jugea prudent de prendre la porte.
Devant ces menaces, il s'empressa de prendre la porte.
11. Se heurter à une porte.
Le malheureux était derrière la porte et se l'est prise en pleine poire.