1. Aller et venir sur une balançoire.
Se balancer sur une escarpolette. - Se balancer mollement, nonchalamment.
2. La mobilité pendulaire, ou alternante, est un phénomène caractéristique des métropoles et de leurs zones péri-urbaines dû à l'étalement urbain et à la division spatiale des activités, notamment par le zonage. L'expression désigne les déplacements quotidiens des personnes de leur domicile à leur lieu de travail et inversement. On parle aussi de déplacement pendulaire.
3. En géographie sociale, la mobilité pendulaire, appelé aussi trafic pendulaire ou mobilité alternante, désigne les déplacements quotidiens de la population ayant pour des motifs de travail et/ou des études. C'est un phénomène caractéristique des métropoles et de leurs zones péri-urbaines dû à l'étalement urbain et à la division spatiale des activités, notamment par le zonage. Ce mode de mobilité géographique implique des flux dans les deux sens, depuis le domicile au lieu de travail ou d'étude, et inversement, des flux centrifuges, centripètes, internes au centre urbain ou à la périphérie. Les géographes parlent aussi de déplacement pendulaire. Ce type de déplacement le plus prédominant dans le monde en relation avec le phénomène d'urbanisation, est remis en cause par des mutations liées à la déconnexion des lieux de travail, de consommation et d'habitation (périurbanisation qui favorise l'éclatement des déplacements, éloignement des emplois), qui créent les conditions d'une mobilité multipolaire, voire apolaire (zigzagante pour reprendre l'expression italienne utilisée pour traduire ce phénomène). La mobilité quotidienne peut ainsi être triangulaire lorsque le trajet se fait entre domicile, travail/étude, et tiers-lieu (courses, école de ses enfants, loisir, restaurant?).