1. En 1977, la Volksunie, fondée en 1954, fut impliquée dans les négociations de la deuxième réforme de l'État. Les négociations aboutirent au pacte d'Egmont, nommé d'après le palais d'Egmont, où se tinrent, de nuit, les réunions secrètes. L'accord dut faire face à d'importantes protestations : l'aile droitière, radicale et antibelge du mouvement flamand estima qu'il était trop avantageux pour les francophones. Malgré les protestations, l'assemblée de la Volksunie approuva l'accord par une majorité des deux-tiers. Néanmoins le Premier ministre Leo Tindemans finit par démissionner. Le pacte ne fut donc jamais appliqué. Le pacte d'Egmont provoqua finalement une scission au sein de la Volksunie, qui mena à la création du Vlaams Blok en 1978. Après la troisième réforme de l'État en 1988, un régime fédéral fut définitivement instauré en Belgique, ce qui fut officiellement entériné par les accords de la Saint-Michel en 1993.
2. On appelle collectivement mouvement flamand l'ensemble des associations et des individus qui mettent l'accent sur l'émancipation du peuple flamand dans le contexte belge. Sur le plan social, cette aspiration se traduit généralement par un combat en faveur d'une décentralisation de la structure de l'État.
3. On appelle collectivement mouvement flamand l'ensemble des associations et des individus qui mettent l'accent sur l'émancipation de la Région flamande en Belgique. Sur le plan social, cette aspiration se traduit généralement par un militantisme politique en faveur d'une décentralisation de la structure de l'État ou d'une volonté d'indépendance.