1. Terme impropre, qui désigne un refus volontaire de l'alimentation portant sur la totalité de celle-ci ou seulement sur les produits solides, encore que la faim puisse s'atténuer au fil des jours. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
2. (Politique) (Sociologie) Cessation volontaire de la prise d'aliments, moyen de protestation non violent visant à faire entendre ses revendications par une personne, une personne morale, une entité politique, etc.
Transférée dans un hôpital-prison en Sibérie après plusieurs grèves de la faim, Nadia aussi était prête à aller au bout de sa peine.
(Les Pussy Riot : « Les camps sont un îlot de totalitarisme dans un pays autoritaire », Le Monde, 06 février 2014)
La grève de la faim ou jeûne de protestation a été popularisée entre autres par les suffragettes anglaises et Gandhi, Louis Lecoin l'a souvent utilisée pour obtenir la reconnaissance en France du statut d'objecteur de conscience.
3. Une grève de la faim ou jeûne de protestation, est un moyen de protestation non violent utilisé entre autres par Gandhi. [source insuffisante]
4. [noun] A fast undertaken as a means of protest, often by a prisoner
5. Une grève de la faim ou jeûne de protestation, est un moyen de protestation non violent utilisé entre autres par Gandhi puis par les prisonniers républicains d'Irlande du Nord ( voir Grève de la faim irlandaise de 1981 et Bobby Sands ) qui ont défendu leur cause en menant des grèves de la faim en 1980 et 1981 .