1. (Médecine) Écoulement de pus.
2. Le pus est un exsudat pathologique, liquide séreux résultant d'une inflammation par des bactéries ou des champignons dits pyogènes (provoquant une formation de pus ou suppuration). Il peut se présenter au cours d'infections superficielles (plaies, boutons, pustules, etc.) ou profondes. Une accumulation de pus dans un espace de tissu confiné s'appelle un abcès. L'écoulement de pus s'appelle une pyorrhée.
3. Une autre ligne de pensée a été présentée au début des années 1900. Celle-ci veut qu'à partir de l'examen microscopique du biofilm existe une corrélation de 100% entre la présence de l'amibe Entamoeba gingivalis et la maladie parodontale active appelée alors pyorrhée. Cette notion a été mise en valeur un demi-siècle plus tard et corroborée en démontrant que le biofilm de la santé gingivale est constitué en grande majorité de bactéries non motiles [20], que la gingivite présente en majorité des bactéries motiles de type bacilles, spirillés et vibrions, accompagnés par un nombre important de leucocytes PMN et enfin que laparodontite procède d'un état bactérien semblable à la gingivite en ajoutant la présence inconditionnelle du protozoaire Entamoeba gingivalis, parfois celle de Trichomonas tenax et un nombre plus qu'important de granulocytes [21]. Cette théorie appliquée dans les années 1980 par un dentiste canadien permet de confirmer selon lui la guérison parodontale en retrouvant, grâce à des méthodes d'hygiène et de pharmaceutique, un biofil commensal constitué en grande majorité de bactéries cocoides et divers filaments immobiles avec l'absence de leucocytes [22], [23],. Cette corrélation microscopique a dernièrement été confirmée par les études de biologie moléculaire PCR sur la présence de ce protozoaire dans les cas de maladie parodontale et son absence dans la situation de santé gingivale, même locale. Cette technique antiparasitaire proposée en tant que thérapie efficace pour vaincre laparodontite est fondée sur le processus de phagocytose du noyau du leucocyte PMN par l'amibe relarguant ainsi une cellule énuclée déversant son contenu d'enzymes protéolytiques sur les tissus environnants à l'image de l'abcès amibien du foie à la façon d'Entamoeba histolytica considéré pathogène dans la dysenterie amibienne [24]. Elle a l'avantage en même temps d'éliminer les bactéries pathogènes concomitantes aux protozoaires, puissent ils être a minima vus comme des cibles facile à visualiser par le praticien dentiste et le patient. Ce processus dit d'exonucleophagie serait à l'origine d'une détérioration locale hors contrôle du système immunitaire dans la poche parodontale et possiblement des péri-implantites, par suite de la présence systématique du protozoaire et de ces cellules fantômes évidées de leur noyau alors incapable de poursuivre leur activité de défense 'NETS'. Les premières données sur un tel traitement antiparasitaire semblent efficaces à pouvoir cicatriser le sillon parodontal [25].
4. (Médecine) Inflammation du parodonte, c'est-à-dire des tissus de soutien de la dent : la gencive, le cément, le ligament alvéolo-dentaire et l'os alvéolaire, accompagnée d'une perte osseuse, appelée alvéolyse.
Pour deux d'entre eux, victimes de parodontites, les bactéries détectées dans le genou étaient des clones génétiques de celles qui leur causaient l'infection buccodentaire (Fusobacterium nucleatum dans un cas et Serratia proteamaculans dans l'autre).
(Science décalée : contre l'arthrose au genou, brossez-vous les dents !, Futura-Sciences, 1 juillet 2012)
5. La parodontite consiste en une inflammation du parodonte, c'est-à-dire des tissus de soutien de l'organe dentaire : la gencive, le cément, le ligament alvéolo-dentaire et l'os alvéolaire.
6. (Médecine) Évacuation de pus d'une plaie ou d'un tissu infecté.