1. (Occitanie) Retour des taureaux des arènes vers les pâturages à travers les rues d'une ville (l'abrivado désignant, au contraire, le transfert des pâturages vers les arènes).
Le retour s'effectuait dans les mêmes conditions, sauf dans les villages camarguais, proches des près comme Aimargues, le Cailar, Vauvert ou Saint-Laurent d'Aigouze. Dans ce cas le toril était ouvert en fin de course et les taureaux trouvaient naturellement la direction des près, guidés par leur instinct. Il faut voir là l'origine du mot bandido
(René Domergue et Magali Grenier, article Bandido, site web: Vivre et parler dans le Midi.)
La bandido est le retour des taureaux à la manade
(Colonel Pierre Biais, Du feu à l'incendie,Éditions Publibook, 2009)
2. La bandido est un mot provençal (du provençal bandir ou fòrabandir, « expulser » les taureaux) qui désignait initialement le retour des taureaux des arènes vers les pâturages (l'abrivado désignant le transfert des pâturages vers les arènes).
3. L'abrivado est un mot provençal signifiant « élan, hâte », noté abrivada (norme classique) ou abrivado (norme mistralienne), qui désignait jadis la conduite des taureaux depuis les pâturages jusqu'aux arènes sous la surveillance de gardians. La bandido (du provençal bandir ou fòrabandir, « expulser » les taureaux) désignait le retour des taureaux des arènes aux pâturages.
4. (Occitanie) Processus par lequel les taureaux sont ramenés des arènes aux pâturages en traversant les rues de la ville, après avoir participé à un événement taurin. À l'inverse, l'abrivado désigne le mouvement des taureaux depuis les pâturages vers les arènes.
Le retour s'effectuait dans les mêmes conditions, sauf dans les villages camarguais, proches des près comme Aimargues, le Cailar, Vauvert ou Saint-Laurent d'Aigouze. Dans ce cas le toril était ouvert en fin de course et les taureaux trouvaient naturellement la direction des près, guidés par leur instinct. Il faut voir là l'origine du mot bandido