1. Variante de aruspicine
2. (Antiquité) Art des aruspices qui prédit l'avenir par l'observation des entrailles.
Dans l'aruspicine babylonienne, les présages sont tracés par les dieux en réponse à la question relative au sacrifiant que le devin leur pose au moment de sacrifier la victime et ils trouvent leur point d'ancrage dans les figures fournies par la nature et rendues connaissables par l'étude de l'anatomie et la pathologie animales. (« Divination et écriture, écriture de la divination »; -décembre 2005)
Et par ainsi il ne faut pas suyvre l'erreur de Lactance Firmian, qui a dit que l'Astrologie, Necromantie, Magie, Aruspicine, ont esté tournees par les malins esprits:.. (Jean Bodin; « De la Demonomanie des Sorciers. » -1586)
3. Science de l'haruspice.
Le succès de l'haruspicine ne se limitait pas à la religion officielle. Une foule d'haruspices privés proposait ses consultations au public moyennant finance : dans la Carthage du IVe siècle apr. J.-C., le futur saint Augustin, alors étudiant, y eut encore recours.
(Dominique Briquel, Les Étrusques, collection « Que sais-je ? », Presses Universitaires de France, 2005, 3e éd., 2016, p.89)
4. L'hépatoscopie de hépato-, du grec ?????, ??????? (ê par, ê patos) « foie » et -scopie, du grec a -?????? (-skop), issu de ???????? (skopein) « observer », ou hépatomancie (voir aussi : extispicine ou extaspicine, renvoie à l'analyse du coeur et/ou des poumons, du foie et de la rate d'animaux consacrés lors d'un sacrifice, entrailles, viscères ou splanchnomancie enfin haruspicine) est un art divinatoire pratiqué par les haruspices à partir de l'étude de foies d'animaux sacrifiés, assez répandu, notamment dans les civilisations de la Mésopotamie antique, chez les Phéniciens, les Grecs, puis les Étrusques avant que la Rome antique l'adopte. Cet examen hiéroscopique se rattache à une longue tradition de représentations polysplanchniques populaires dans l'Antiquité.
5. L' hépatoscopie [1] de hépato-, du grec ?????, ??????? ( ê par, ê patos ) ' foie ' et -scopie, du grec a -?????? ( -skop ) , issu de ???????? ( skopein ) ' observer ', ou hépatomancie ( voir aussi : extispicine ou extaspicine, renvoie à l'analyse du cœur et/ou des poumons, du foie et de la rate d'animaux consacrés lors d'un sacrifice, entrailles, viscères ou splanchnomancie [2] enfin haruspicine [3] ) est un art divinatoire pratiqué par les haruspices à partir de l'étude de foies d'animaux sacrifiés, assez répandu, notamment dans les civilisations de la Mésopotamie antique, chez les Phéniciens, les Grecs, puis les Étrusques avant que la Rome antique l'adopte. Cet examen hiéroscopique se rattache à une longue tradition de représentations polysplanchniques populaires dans l'Antiquité.
6. (synonyme de haruspicine) Pratique divinatoire antique consistant à interpréter les présages à partir de l'examen des entrailles d'animaux sacrifiés.
Dans l'aruspicine babylonienne, les présages sont tracés par les dieux en réponse à la question relative au sacrifiant que le devin leur pose au moment de sacrifier la victime et ils trouvent leur point d'ancrage dans les figures fournies par la nature et rendues connaissables par l'étude de l'anatomie et la pathologie animales.