1. Se rendre caution pour quelqu'un.
On peut néanmoins cautionner une obligation, encore qu'elle pût être annulée par une exception purement personnelle à l'obligé ; par exemple, dans le cas de minorité. (Article 2289; Code civil français)
2. (Figuré) [L'obj. désigne une chose abstr.] Garantir, assurer, soutenir de son crédit et de son autorité. Cautionner un gouvernement, une politique (Lar. Lang. fr.) :
-Songe que tu es leur foi en la poésie, leur foi dans le courage, que tu es le seul garant d'une certaine idée qu'ils se font de l'héroïsme, tu cautionnes l'idée qu'ils ont d'une certaine vertu. J. Bousquet, Traduit du silence,1935-36, p. 24.
-Rosen me parle de son « plan ». Stupide, inefficace, toujours improvisé, mais comme il faut que ces jeunes gens s'ennuient! Il voudrait bien que je le cautionne, c'est fort curieux. Nizan, La Conspiration,1938, p. 101.
3. Garantir la dette ou l'engagement d'autrui en s'engageant à en assumer les responsabilités en cas de défaillance.
On peut néanmoins cautionner une obligation, encore qu'elle pût être annulée par une exception purement personnelle à l'obligé ; par exemple, dans le cas de minorité.