1. (Occitanie) (Très familier) Déféquer.
L'image grossière qui consiste à envoyer caguer au loin un importun permet évidemment d'exprimer davantage de mépris.
(Philippe Blanchet, Zou, Boulégan: expressions familières de Marseille et de Provence, 2000, p. 174)
Qu'j'ai à vous dire que vous m'avez toujours fait caguer, ce qui signifie, proprement, chier et même aller de corps, [?].
(Jean-Pierre Verheggen, Artaud Rimbur, 1990, p. 23)
Une infirmière arrive et la change, très professionnellement. Ça lui fait ouvrir ses yeux bleus, mais elle ne pleure pas beaucoup. Elle n'a pas arrêté de caguer cet après-midi. De caguer et de dormir dans son berceau de verre.
(Marc-Édouard Nabe, Kamikaze, V. 4, 2000)
ils nous font caguer
(Fabulous Trobadors, Iaveka, Ma Ville est le plus beau park, 1995)
2. (Occitanie) Action d'évacuer les selles.
Une infirmière arrive et la change, très professionnellement. Ça lui fait ouvrir ses yeux bleus, mais elle ne pleure pas beaucoup. Elle n'a pas arrêté de caguer cet après-midi. De caguer et de dormir dans son berceau de verre.
3. (Occitanie) Importuner ou ennuyer quelqu'un.
ils nous font caguer
4. (Occitanie) Commettre une erreur ou échouer dans une entreprise.
Excuse-moi, Goï, tout à l'heure, j'ai cagué, je ne sais pas ce qui m'a pris...