1. Variante, dans l'orthographe traditionnelle, de lance-roquette (orthographe rectifiée de 1990).
Mais la guerre mondiale qui se déroulait alors sanctionnait sans appel les jugements erronés, si bien que le lance-roquettes, introduit en 1945, fut très vite estimé à sa juste valeur : il dopait le moral des fantassins qu'on avait vu fuir à l'approche des blindés
(Edward N. Luttwak, Le grand livre de la stratégie: de la paix et de la guerre, éditeur Odile Jacob, 2002)
Le commandant fit alors appel à la division et réclama un lance-roquettes à infra-rouges.
(Azzédine Bounemeur, Cette guerre qui ne dit pas son nom, Éditions L'Harmattan, 1993)
2. Les organes de visée sont généralement optiques avec des échelles permettant d'ajuster le tir en fonction de la distance, du mouvement de la cible et du vent, notamment sur les armes entièrement jetables. Au cours des années 1980, certains lance-roquettes étaient équipés d'un fusil parallèle, dont les munitions avaient des caractéristiques balistiques équivalentes à celle de la roquette. Le tireur pouvait ainsi ajuster sa visée en tirant à plusieurs reprises sur un blindé avec le fusil pour ensuite déclencher le tir de roquette. Des lunettes plus sophistiquées, éventuellement dotées d'un télémètre et de la vision nocturne sont éventuellement disponibles sur les modèles rechargeables ou dont seul l'organe de visée est récupéré sur des modèles jetables.
3. Un lance-roquettes est une arme d'infanterie capable de tirer une roquette. On le considère également comme un lance-grenades propulsées par roquettes. La dénomination militaire française du lance-roquettes individuel est LRAC pour « lance-roquettes antichar » ; on utilise également communément l'abréviation RPG , pour ruchnoy protivotankovy granatomet ( en russe : ?????? ??????????????? ?????????? ) et rocket propelled grenade en anglais.