1. Qui s'exprime en trop de mots.
La conversation se prolongea pendant quelque temps encore. Et comment, avec le verbeux maître Nick, en eût-il été autrement ?
(Jules Verne, Famille-sans-nom, J. Hetzel, 1889, p. 83)
Pauvre Alphonse ! il était si verbeux, si diffus, déjà si bon mari ! il répétait tant de fois la même chose ! il s'engageait de si bon coeur à ne s'occuper que de sa chère Lydie, à la conduire, à la suivre partout, à ne pas la quitter d'un instant, d'un seul instant !
(Julie Candeille, Lydie, ou les Mariages manqués, 1809, C.-J. Trouvé, 1825, p. 46)
2. (Péjoratif) Qui a pour défaut un excès de mots.
La rhétorique fleurit ; une rhétorique verbeuse, intarissable, qui, de deux ou trois mille vers qu'avait le poème original, vous en fait vingt ou trente mille.
(Jules Michelet, Histoire de France : Renaissance, tome septième, Ernest Flammarion, Paris, 1893, p. 20)
Autrement, vous serez inintelligible pour des lecteurs un peu accoutumés au style verbeux, où l'auteur caresse la paresse du lecteur en prenant soin de tout expliquer.
(Stendhal, lettre à M. Salvagnoli, octobre 1832, Correspondance, t. 8, 1832-1834, Le Divan, 1934, p. 26)
3. Se dit de quelqu'un ou d'un style qui use de mots en excès, souvent de manière répétitive ou inutilement détaillée.
Pauvre Alphonse ! il était si verbeux, si diffus, déjà si bon mari ! il répétait tant de fois la même chose ! il s'engageait de si bon coeur à ne s'occuper que de sa chère Lydie, à la conduire, à la suivre partout, à ne pas la quitter d'un instant, d'un seul instant !
4. (Péjoratif) Caractérisé par un abus dans l'emploi des mots qui peut nuire à la clarté ou l'intelligibilité du discours.
Autrement, vous serez inintelligible pour des lecteurs un peu accoutumés au style verbeux, où l'auteur caresse la paresse du lecteur en prenant soin de tout expliquer.