1. D'un point de vue politique, pour George L. Mosse, à l'issue de la Première Guerre mondiale, guerre totale par excellence, la brutalisation des sociétés a été la matrice des totalitarismes.
2. (Histoire) Guerre où l'ensemble de la société des belligérants est impliqué, dépassant les simples objectifs militaires.
3. Tiziano Peccia ajoute une cinquième dimension aux catégories de Förster : « le changement total ». Après une guerre totale, l'analyse proposée démontre que les arrangements politiques, culturels, économiques et sociaux persistent au-delà de la fin du conflit ( Peccia : 'la guerre totale est un tremblement de terre qui a le monde comme épicentre' ) créant une nouvelle forme de cohésion fractures ( internes ) ou ( externes ) des parties impliquées sur la mémoire historique du conflit , .
4. La notion de guerre totale qualifie un conflit armé qui mobilise toutes les ressources disponibles de l'État, sa population autant que l'économie et la politique. Elle ne concerne plus uniquement des objectifs militaires mais, est souvent source d'union sacrée entre tous les partis politiques, elle cherche à atteindre des buts de guerre ( Zweck ) en impliquant l'ensemble de la société ciblée et de ses moyens. Pour mobiliser et détruire la totalité des ressources du belligérant adverse, elle provoque des destructions combinées civiles autant que militaires, impose une gestion étatisée et centralisée, et par le contrôle de l'arrière et des opinions publiques au moyen en particulier de la propagande, s'assure du soutien de tous les secteurs de la population ( enfants, femmes, etc. ) .