1. Venir après, prendre la place de.
Les floraisons intempestives ne sont pas rares, à la suite des printemps ou des étés secs, auxquels succèdent quelques journées de pluies abondantes.
(Pierre Joigneaux, Causeries sur l'agriculture et l'horticulture, Paris, La Maison rustique, 1864, p.152)
Les convois funèbres se succédaient, avec leurs escortes de sous-officiers boueux et de rosses efflanquées.
(Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, 86e éd., Plon-Nourrit & Cie, p. 451)
Le temps s'était gâté tout à fait [?] Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est [?]
(H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 238 de l'éd. de 1921)
L'atmosphère avait été lourde pendant toute la journée, et le soir un orage terrible se déclara. Les coups de tonnerre se succédaient sans interruption ; la pluie tombait, torrentielle.
(Octave Mirbeau, La Chambre close, Ernest Flammarion, Paris, 1920)
2. Venir après dans le temps ou l'ordre; occuper la place précédemment tenue par un autre.
L'atmosphère avait été lourde pendant toute la journée, et le soir un orage terrible se déclara. Les coups de tonnerre se succédaient sans interruption ; la pluie tombait, torrentielle.
3. Obtenir une charge, une fonction, un titre après quelqu'un.
En ouvrant la séance, M. Hibon, président sortant, adresse ses remerciements pour le grand honneur, qui, dit-il, fut fait à un amateur de présider les travaux de la Société en 1936, puis il prie M. Allorge de lui succéder au fauteuil présidentiel.
4. Hériter d'une personne par droit familial ou testamentaire.
Un capitulaire prescrit de ne contracter que des unions légitimes, car celles-là seules donnent des enfants capables de succéder.