1. Tige métallique ou système de tiges que l'on fait communiquer avec la terre humide ou avec l'eau, et qui est dressée sur un édifice pour le préserver des effet de la foudre, soit en neutralisant l'électricité des nuages, soit en attirant l'électricité de la foudre et en la conduisant dans le sol.
Je suis seule et j'ai peur, ouvrez-moi, par pitié,Mon époux vient de partir faire son dur métier,Pauvre malheureux mercenaire,Contraint de coucher dehors quand il fait mauvais temps,Pour la bonne raison qu'il est représentantD'une maison de paratonnerre.
(Georges Brassens, L'Orage)
Le toit, chargé de ces ornements, surmonté encore de galeries de plomb découpées, de deux paratonnerres et de quatre énormes cheminées symétriques, sculptées comme le reste, semblait être le bouquet de ce feu d'artifice architectural.
(Émile Zola, La Curée, 1871)
2. (Figuré) Personne ou entité qui supporte tous les coups, de son plein gré ou non, dans le cadre d'un combat (elle est devenue la cible unique sur laquelle se concentrent les attaques).
La Corée et le Vietnam sont rapidement devenus les paratonnerres de la guerre froide entre les États-Unis et l'URSS.
3. Le paratonnerre est un dispositif qui, selon l'histoire officielle, est inventé le 15 juin 1752 par Benjamin Franklin à Philadelphie. Il est conçu afin d'« écouler à la terre le fluide électrique contenu dans le nuage orageux et ainsi empêcher la foudre de tomber ». Depuis, ces notions portent le nom d'effet de pointe en électrostatique et de cage de Faraday. Pour établir une protection contre la foudre, il faut construire une cage de Faraday enveloppant l'édifice à protéger.
4. Dispositif constitué d'une ou plusieurs tiges conductrices de métal érigées sur une structure, destiné à protéger cette dernière des effets destructeurs de la foudre en canalisant l'électricité vers le sol.
Le toit, chargé de ces ornements, surmonté encore de galeries de plomb découpées, de deux paratonnerres et de quatre énormes cheminées symétriques, sculptées comme le reste, semblait être le bouquet de ce feu d'artifice architectural.
5. (Fig.) Individu ou instance qui absorbe les critiques ou les attaques dans une situation conflictuelle, se retrouvant ainsi au centre des hostilités.