1. (Rare) Variante de empyrée.
La Vouivre, [?], est un serpent ailé, dont le corps est souvent de feu, et dont l'oeil est une admirable escarboucle dont elle se sert pour se guider dans ses voyages nocturnes à travers l'empirée.
(Désiré Monnier, Traditions populaires comparée, Chap.24, La Vouivre, p.99, 1854)
2. (Littéraire) Variante de Empyrée, partie du ciel la plus élevée, que les anciens regardaient comme le séjour des divinités célestes.
Le sanglier finit parfois aussi misérablement sur un étal ; mais jusqu'à son heure ultime, il résiste ; et il a souvent la joie posthume de se voir exposé intact, avec tous ses poils, chez Chatriot ou en quelque autre lieu de luxe ; car le sanglier ne quitte guère l'empyrée.
(Boris Vian, Notes d'un naturaliste amateur, 1953)
Il est vrai qu'à ce moment les applications du monorail se multipliaient, et l'anxiété de Tom n'était détournée des hauteurs de l'empyrée que par des menaces plus immédiates et des symptômes d'innovations plus rapprochées du sol.
(H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 18 de l'éd. de 1921)
Enfants, dans vos yeux éclatantsJe crois voir l'empyrée éclore :Vous riez comme le printempsEt vous pleurez comme l'aurore.
(Victor Hugo, L'Art d'être grand-père, 1877)
[?] mais s'il consent à tirer de son arrière-boutique ? le cabinet particulier comme il l'appelle ? une bonne vieille bouteille, alors mon cher, on peut se croire dans l'empyrée.
(Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842, traduction de Henri Mongault, 1949)
3. Nom donné dans certains systèmes cosmologiques antiques à la sphère céleste supérieure, où était réuni l'élément igné.
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4. Partie la plus élevée du ciel, que les dieux habitaient.
5. (Mythologie grecque) La plus élevée des sphères concentriques du ciel. Il était supposé être constituée des feux célestes, des planètes, et les dieux y habitaient.
Vous ne pensez pas sans doute, comme la plupart de ces moricauds, que Brahma et Wichnou vont descendre de l'Empyrée pour jeter les Anglais à la mer.
(Alfred Assolant, Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran, 1867)
6. Partie du ciel la plus élevée, que les anciens regardaient comme le séjour des divinités célestes.
Vous ne pensez pas sans doute, comme la plupart de ces moricauds, que Brahma et Wichnou vont descendre de l'Empyrée pour jeter les Anglais à la mer.
(Alfred Assolant, Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran, 1867)