1. (Anglicisme) Coupure.
? Vous avez vu qu'il y avait une banknote? Mais peut-être n'en connaissiez-vous pas la valeur ?
Ils choisirent en Australie la colonie de Victoria pour y semer les banknotes paternelles.
(Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
Et, fouillant dans sa poche, Robert en tira une banknote de cinq livres sterling, qu'il tendit au guichetier.
(Paul d'Ivoi, Corsaire Triplex, volume 2, Boivin, 1815, page 42)
2. (Économie) Argent liquide en papier imprimé, émis par une banque. C'est la monnaie fiduciaire.
Les billets de banque de 50 euros et de 100 euros.
Depuis le XIXe siècle, les billets de banque sont imprimés sur un papier couché fin, très résistant au vieillissement et aux manipulations, porteur d'un filigrane, composé exclusivement de pâte de chiffon de coton ayant subi un raffinage très poussé, ce papier non collé, est enduit de gélatine puis séché à l'air, avant de subir un très fort calandrage.
3. (Québec) (Anglicisme) Facture, addition.
Au restaurent, après le repas, il faut demander le bill.
Je n'ai pas assez d'argent pour payer tous les bills.
4. Projet d'acte du Parlement du Royaume-Uni.
L'Angleterre, après de longues enquêtes, vient par le bill de 1834, d'abolir l'esclavage ; les avantages du travail libre ont été constatés à ses yeux.
(Alphonse de Lamartine ; Discours à la Chambre des députés du 23 avril 1835, en réunion dans De l'émancipation des esclaves)
Tout au plus, lorsqu'un bill relatif à quelques une de ces matières est présenté au parlement, ceux qui sollicitent le bill, viennent-ils préalablement en conférer avec le ministre, et demander son appui.
(Anonyme, Angleterre. - Administration locale, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
5. Le billet de banque est un moyen de paiement généralement en papier imprimé, émis le plus souvent par la banque centrale ou l'Institut d'émission d'un pays. Ce type de monnaie ? appelée papier-monnaie ou monnaie-papier ? est de nature fiduciaire (du latin fiducia : confiance) dans la mesure où sa valeur est fortement dépendante du degré de confiance accordé par les porteurs de billets à l'organisme qui les émet.
6. [noun] Alternative form of banknote
7. Effet de commerce dans lequel une personne désignée, le tireur, donne l'ordre à une autre personne désignée, le tiré, de régler à une date convenue une somme déterminée à un bénéficiaire nominalement désigné ou au porteur de la lettre. [1].
L'acte constatant le dépôt prévu à l'article L. 511-30 contient la date de la lettre de change, celle de l'échéance et le nom de celui au bénéfice duquel elle a été originairement faite.
(Article R511-1 du Code de commerce français)
Ils m'ont donné pour trois cent mille francs de pierreries, pour cent mille mille francs d'or, le reste en lettres de change sur Vienne. Un million vous suffira-t-il?
(Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
Malgré tous les genres de découragement, [?], les juifs multipliaient et entassaient des sommes énormes qu'ils transféraient de main en main au moyen de lettres de change, invention dont le commerce, dit-on, leur est redevable, et qui leur fournissait la faculté de faire circuler leurs richesses de pays en pays, [?] .
(Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l'anglais par Alexandre Dumas, 1820)
8. La lettre de change est un écrit par lequel une personne, créancier d'origine, dénommée tireur, donne à un débiteur, appelé tiré, l'ordre de payer à l'échéance fixée, une certaine somme à une troisième personne appelée bénéficiaire ou porteur. La lettre de change est un effet de commerce. Le tribunal de commerce est donc compétent en cas de litige et le droit applicable est le Droit cambiaire.
9. Le développement de la monnaie métallique est parallèle au développement de vastes territoires politiquement unifiés et centralisateurs tels l'Empire romain et la Chine Qin. La monnaie permet en effet de gouverner à distance, de payer les soldats et l'administration : cette gouvernance passe nécessairement par le biais d'instruments de crédit ou « lettre de change » : un document authentifié permet de débloquer une masse de métal précieux en échange d'un service.
10. (Finance) Moyen de paiement immédiat ou différé, utilisé entre commerçants, ou dans un acte de commerce.
Les effets de commerce donnés en gage sont recouvrables par le créancier gagiste.
(Article L521-1 du Code de commerce français, 2009)
Les instruments financiers comprennent : [?] 2. Les titres de créance qui représentent chacun un droit de créance sur la personne morale ou le fonds commun de titrisation qui les émet, transmissibles par inscription en compte ou tradition, à l'exclusion des effets de commerce et des bons de caisse ; [?].
(Article L211-1 du Code monétaire et financier français, 2009)