1. (Philosophie) Faculté par laquelle la volonté se détermine à une chose plutôt qu'à une autre, sans autre cause que la volonté même.
Débusquer les bases biologiques d'un comportement n'enlève rien à l'humanisme du geste ni au libre arbitre : nous demeurons toujours libres de choisir entre un geste altruiste ou égoïste.
(La démagogie est-elle génétique ?, dans Le Québec sceptique, n°58, automne 2005, p. 17)
C'est dans cette révision supérieure de la passion par la raison que réside ce que les moralistes ont improprement appelé « le libre arbitre ».
(Alfred Naquet, Vers l'union libre, E. Juven, Paris, 1908)
2. Le libre arbitre est la faculté qu'aurait l'être humain de se déterminer librement et par lui seul, à agir et à penser, par opposition au déterminisme ou au fatalisme, qui affirment que la volonté serait déterminée dans chacun de ses actes par des « forces » qui l'y nécessitent. « Se déterminer à » ou « être déterminé par » illustrent l'enjeu de l'antinomie du libre arbitre d'un côté et du destin ou de la « nécessité » de l'autre.
3. [noun] A person's natural inclination; unforced choice.
4. [noun] (philosophy) The ability to choose one's actions, or determine what reasons are acceptable motivation for actions, without predestination, fate etc.