1. (Philosophie) Doctrine où les valeurs sont relatives aux circonstances et variables.
Ses ouvrages [?] contiennent nombre de pensées inspirées par ce vaillant optimisme matérialiste et orientées contre l'agnosticisme, le relativisme et d'autres variétés d'idéalisme.
(E. Asratian, I. Pavlov : sa vie et son oeuvre, p.147, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1953)
2. Le relativisme est un « mouvement de pensée qui traverse les siècles depuis l'Antiquité gréco-romaine », pour désigner un ensemble de doctrines variées qui ont pour point commun de défendre la thèse selon laquelle le sens et la valeur des croyances et des comportements humains n'ont pas de références absolues qui seraient transcendantes. Le succès du relativisme culturel à partir de la seconde moitié du XXe siècle, et à visée politique dans les années 1980, en Occident, a assuré la primauté et même l'exclusivité à ce sens du mot. Les idéologues anti-réalistes ont, eux aussi, souvent usé du terme « relativisme » dans un sens particulier parce qu'il se rattache à l'historicisme, un des traits « le plus accusé de notre temps ».
3. Le relativisme est une vue philosophique qui nie les prétentions à l'objectivité dans un domaine particulier, ou parfois dans l'ensemble du champ des connaissances, et affirme que les évaluations dépendent de la perspective d'un observateur ou de leur contexte , . Les origines du relativisme pouvant être tracées jusqu'à l'Antiquité. Il en existe différentes variantes.
4. (Philosophie) Théorie selon laquelle les valeurs et les vérités sont dépendantes du contexte, des circonstances ou de perceptions individuelles, sans existence absolue.
Ses ouvrages [...] contiennent nombre de pensées inspirées par ce vaillant optimisme matérialiste et orientées contre l'agnosticisme, le relativisme et d'autres variétés d'idéalisme.