1. (Droit) Exception préalable qui consiste à soutenir que la partie adverse n'est pas recevable dans sa demande.
Fief de l'évêque d'Avignon, Bédarrides avait gardé une certaine indépendance, qu'elle défendait jalousement. Aussi chaque fois que l'évêque cherchait à introduire à Bédarrides les mesures restrictives prises dans le Comtat, les consuls leur opposait-il une fin de non-recevoir.
(Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
La fin de non-recevoir est particulièrement inopposable à l'époux qui, lors du premier procès [en séparation], a ignoré les faits dont il fait usage à l'appui de sa nouvelle action.
(ib. 12 fév. 1875, page 141, 3e colonne ; cité par Littré)
2. Variante orthographique de fin de non-recevoir.
Bien, fit le capitaine raillant, je vois que vous voulez me répondre par une fin de non recevoir.
(Gustave Aimard, Les Trappeurs de l'Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)