1. Se soustraire à quelque chose volontairement ou non, y échapper, l'éviter.
Il a réussi à couper à la corvée de chiottes pour la troisième fois.
2. S'exempter soi-même de quelque chose.
A partir de quinze ou seize ans tous s'émancipaient et se dispensaient de cette corvée ennuyeuse. (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
3. (Figuré) Quitter une salle en sortant par la porte.
Au bout d'une demi-heure, on lui a finalement demandé de prendre la porte.
4. Se retirer, s'échapper, s'évader à propos d'un lieu où l'on est et où l'on a quelque chose à craindre.
L'affaire tournant mal, il jugea prudent de prendre la porte.
Devant ces menaces, il s'empressa de prendre la porte.
5. Se heurter à une porte.
Le malheureux était derrière la porte et se l'est prise en pleine poire.
6. Récupérer, recouvrer la santé après une maladie, un traumatisme, un choc.
Il s'est bien remis de ses émotions.
7. [verb] To succeed (often clumsily) despite being ill-equipped or inadequately trained.
8. Forme pronominale de débrouiller.
9. Partie inférieure la plus proche de la base.
10. (Architecture) Tout le fût d'une colonne, de la base au chapiteau.
11. (Figuré) (Familier) S'en aller, s'évader, s'enfuir.